Ils sont une vingtaine, filles, garçons, quelques bébés aussi. La plupart sont venus seuls, quelques uns ont amenés leur novios, qui ne savent pas trop où se mettre tellement l'intimité entre la génération-ISA est forte.
Des vieux albums photos circulent. Sur la table, trois bouteilles de rhum, deux de crema de vie, une de whisky en poudre.
Après quelques heures de descarga et de retrouvailles, tout le monde s’assoit autour d’un ordinateur portable, sur lequel une fille lit à haute voix les lettres-mails envoyées par ceux qui sont loin — et ils sont nombreux.
Tous parlent de cet éloignement, on sent poindre le gorrión.
Après quelques heures de descarga et de retrouvailles, tout le monde s’assoit autour d’un ordinateur portable, sur lequel une fille lit à haute voix les lettres-mails envoyées par ceux qui sont loin — et ils sont nombreux.
Tous parlent de cet éloignement, on sent poindre le gorrión.
Certains évoquent leurs souvenirs de jeunesse, quand ils n’avaient pas 20 ans, et commençaient leurs études de théâtre à l’ISA.
Beaucoup d’anecdotes, un peu d’hystérie, une fille écrit depuis Londres, et rajoute des "jejejeje" à chaque bout de phrase. Dans le salon, tout le monde rit frénétiquement.
Une prof leur écrit depuis la yuma, où elle vit maintenant. Elle parle des séparations «espantosas» avec la moitié de sa génération et les trois-quarts de sa famille, en d’autres temps, et apprécie le mail qui lui permet de leur écrire.
Elle raconte comment cette promotion, «aux yeux grands ouverts», lui a redonné goût (à l’enseignement ? au théâtre ?).
Une autre écrit qu'ils lui manquent, et qu'elle vient de se masturber en pensant à eux, «je ne me souviens plus de l’image qui m’est venue au moment de l’orgasme, mais je sais que vous y étiez tous». Et ils hurlent de rire en faisant de gros yeux, ils parlent d’orgie, de sensorama, «mesdames et messieurs, ceux qui ont besoin d’une petite toilette peuvent passer au lavabo, on accepte aussi les enfants, pourquoi pas un animal de compagnie…», jejeje.
Beaucoup d’anecdotes, un peu d’hystérie, une fille écrit depuis Londres, et rajoute des "jejejeje" à chaque bout de phrase. Dans le salon, tout le monde rit frénétiquement.
Une prof leur écrit depuis la yuma, où elle vit maintenant. Elle parle des séparations «espantosas» avec la moitié de sa génération et les trois-quarts de sa famille, en d’autres temps, et apprécie le mail qui lui permet de leur écrire.
Elle raconte comment cette promotion, «aux yeux grands ouverts», lui a redonné goût (à l’enseignement ? au théâtre ?).
Une autre écrit qu'ils lui manquent, et qu'elle vient de se masturber en pensant à eux, «je ne me souviens plus de l’image qui m’est venue au moment de l’orgasme, mais je sais que vous y étiez tous». Et ils hurlent de rire en faisant de gros yeux, ils parlent d’orgie, de sensorama, «mesdames et messieurs, ceux qui ont besoin d’une petite toilette peuvent passer au lavabo, on accepte aussi les enfants, pourquoi pas un animal de compagnie…», jejeje.
Et la fête continue, avec d'autres rires, d'autres danses, jusque tard dans la nuit.
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