Un petit conseil : si vous voulez réussir votre entrée dans la société cubaine, n’oubliez pas la Fête des pères (c’est aujourd’hui), ni la Fête des mères (le deuxième dimanche de mai), ni le Jour de la femme (le 8 mars), ni le Jour international des infirmières (le 12 mai) — mais là c’est déjà plus spécialisé.
Pour les trois premiers, la méthode à suivre est simple : décrocher son téléphone dès le lever du soleil ou à défaut le plus tôt possible, et passer des coups de fil de «Felicidades» à toutes les personnes que vous connaissez qui rentrent dans la catégorie du jour.
Petit plus : pour la Fête des mères, on trouve généralement en vente plusieurs semaines à l’avance dans tous les endroits imaginables des cartes postales souples, généralement des photos de fleurs variées, que l’on envoie ou que l’on donne le jour venu.
Evidemment, souvent les cartes se ressemblent, le choix oscille chaque année entre quatre et sept photos différentes, mais comme on dit, c'est le geste qui compte.
Ne pas le faire peut froisser quelques susceptibilités. On vous pardonnera si vous êtes un étranger —tout en vous demandant quand même avec un ton contrarié si ça ne se fête pas dans votre pays.
Les Cubains eux n’oublient jamais. Difficile d’ailleurs, tous les médias en parlent, cela fait même la une du quotidien national Juventud Rebelde aujourd’hui, avec une photo d'un papa et de son fils, qui batifolent dans l'herbe. La une, rien de moins… c’est ce qu’on appelle une breaking news.
19 juin 2006
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1 commentaire:
Et le must, cette année, a été la "postal" de la fête des mères, gros plan sur un ventre rebondi de femme enceinte ; j'en ai reçu trois... De plus je ne suis pas mère et je désespère de l'être un jour, ce qui ajoutait encore au côté mauvaise plaisanterie de la carte. Mais bien sûr je ne m'en suis pas offusquée auprès des expéditeurs, qui n'auraient absolument pas compris...
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