04 août 2006

x files

De plus en plus de gens évoquent une mise en scène : « Fidel n’est pas malade, il a monté tout ça pour voir comment réagissent les gens ». Difficile de croire à tant de machiavélisme, mais apparemment pour les Cubains, ce n’est pas si saugrenu que ça. Et puis ils le voient tellement comme une sorte de héros antique, mi-humain mi-divin, invicible, immuable.
De toute façon, à l’ombre du silence officiel, toutes les rumeurs peuvent s’épanouir joyeusement. Trois jours après la première annonce, on ne sait toujours rien de ceux qui nous gouvernent. Trois jours de doutes, c’est paradoxalement long après 47 ans de certitudes.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Meric de nous livrer vos impressions de là-bas. Justement, je pensais à appeler mes amis et ma famille pour vraiment savoir ce qui se passe, me rappelant juste à temps que sur cette île-là, on en sait toujours moins que partout ailleurs dans le monde, surtout en ce qui concerne ce qui se passe à Cuba.... Si, lors d'un apagon ou d'une coupure d'eau à Santiago (qui peut durer plusieurs jours, dramatique avec la chaleur d'Oriente et la manie de la propreté qui sévit là-bas), vous demandez combien de temps ça va durer, (supposant qu'au moins quelqu'un dans le quartier était allé s'enquérir de la chose auprès des autorités), on vous regarde avec des yeux ronds, on gonfle les joues en écartant les bras, comme pour dire : "J'en sais fichtre rien... et je veux surtout pas le savoir!" Et oui, dans un système autoritaire, s'informer est devenu suspect, poser des questions une marque d'impolitesse ou de dérangement cérébral... Bref, pour le sujet qui nous préoccupe, vous avez raison, toutes les suppositions sont permises... Qu'est-ce ki l'a, le Raul, pourquoi y cause pas ? Et si Fidel était mort depuis 3 jours et qu'on le taise pour préparer en douce la "transition", si j'ose dire, en prenant bien soin d'écarter de la mêlée les Cubains (de l'intérieur comme de l'extérieur) et les autres pays ? Possible, non, qu'en dites-vous ? Et attendez, le plus rigolo, c'est que les Franco-Cubains sont devenus muets aussi : d'habitude, le grand sujet de converse ici, c'est... Le Commandante, faut bien se défouler après des années voire des décennies de silence, non ? Et ben là, motus, personne ne bronche... La communauté ici est très très soudée, on sait tout plus vite que la lumière : le téléphone sonne dès qu'il y a le moindre reportage merdique sur Cuba à la télé française, le moindre obscur officiel cubain ou groupe de musique qui vient, jusqu'aux prix de la fameuse "oja de presion" généreusement "offerte" à la population là-bas, et ben cette fois, depuis 3 jours, rien, nada, ici aussi les Cubains sont transformés en statue de sel...

Anonyme a dit…

Depuis l'Europe on entend surtout les Etats Unis qui se disent solidaires avec les cubains et prêts à les aider sur le chemin de la démocratie.
Y aurait-il une quelconque initiative du côté de Chavez, Morales, Lula, Kirchner se disant prêts à donner un coup de main aux cubains pour qu'ils ne tombent pas sous l'influence US ?

Anonyme a dit…

En France, c'est pas mieux. Après le déferlement médiatique le lendemain de la "proclama", c'est le silence. La presse, qui colporte quelques rumeurs contradictoires. En Espagne, ils ont fait "tenir" Franco avec des tuyaux, jusqu'au 20 novembre (anniversaire de la mort de José Antonio)

redaction@lyonenfrance.com a dit…

Un bonjour depuis le chili. Je viens de découvrir votre blog... quelle difficulté de rencontrer une parole libre sur Cuba !

Anonyme a dit…

je voudrais parler des touristes qui vont a cuba et qui sont pris aux pieges des jineteras
Il faut que tout cela cesse car il y a trop de familles francaises qui souffrent de celaOu est la police Cubaine