Fidel Castro n’apprécie pas du tout que Forbes le classe parmi les plus riches gouvernants du monde. C’est vrai que pour le dirigeant d’un des derniers pays communistes, en terme d’image, c’est moyen.
Du coup, il a convoqué ministres et hauts fonctionnaires, hier soir, pour une longue retransmission télévisée en direct de quatre heures et demie, destinée à dénoncer "l’infâme calomnie". Ils s’en sont pris au mode de calcul de la revue américaine, plus que contestable (Forbes compte par exemple comme fortune personnelle le chiffre d’affaires de plusieurs entreprises d’Etat cubaines, ce qui me semble absurde).
A la fin, Fidel Castro a pris la parole, offusqué. Et il a posé entre autres cette question étrange : « Pourquoi voudrais-je cet argent, si je n’ai pas d’héritiers ? Où sont les héritiers ? ».
Je dis question étrange, car même si on ne sait pas grand-chose de sa vie privée, on lui connaît un fils qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, Fidelito, et lors du Mondial de base-ball, on a aussi vu sur les écrans cubains un autre de ses fils, médecin de l’équipe nationale de base-ball. Sans oublier Alina, la fille rebelle, partie s’exiler à Miami.
Bref, sans rentrer dans des comptes de paparazzi, on connaît publiquement au moins trois enfants de Fidel. Alors pourquoi pose-t-il cette question ? En dehors du fait que ce n’est pas un argument déterminant, c’est plutôt désobligeant pour eux. Dans son livre de mémoires, où Alina règle ses comptes avec son père, elle précise qu'il n'est pas très famille. C'est le moins que l'on puisse dire…
16 mai 2006
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